Fonctionnement de la Conférence
Généralement, la Conférence des Services généraux suit les règles du code de procédure Robert’s Rules of Order, tout en fonctionnant de manière aussi informelle que possible et dans le respect des droits de tous. Il est important de se rappeler que le but de ces règles est de faciliter le travail de la Conférence ; les règles existent pour permettre à la Conférence de faire ce qu’elle doit faire pour mettre en œuvre la volonté de l’association en dégageant une conscience de groupe éclairée. Au fil des ans, la Conférence a adopté quelques exceptions au Robert’s Rules of Order, qui l’ont aidée à se conformer plus étroitement à l’esprit de la Tradition des AA.
Le quorum de la Conférence — les deux tiers de tous les membres inscrits — est requis pour mener les affaires de la Conférence.
Dans la mesure du possible, les questions importantes qui sont discutées à la Conférence sont d’abord passées par le « système de comité ». Cela permet de régler un grand nombre de questions durant la semaine de la Conférence. On encourage les membres à faire confiance au processus. Chaque comité a examiné attentivement les questions qui lui ont été soumises avant de présenter ses recommandations à l’ensemble de la Conférence pour y être soit acceptées, soit rejetées. Les recommandations des Comités de la Conférence deviennent automatiquement des propositions qui ont été déposées et appuyées. On demande aux membres de se retenir de modifier spontanément le travail du Comité ; il n’existe pas de modifications « amicales » dans le Roberts’ Rules of Order.
Toutes les questions de politique générale (Résolutions de la Conférence) exigent l’unanimité substantielle, c’est-à-dire une majorité des deux tiers. Toute action, y compris les amendements, touchant une Résolution, ou toute proposition qui pourrait aboutir à une telle action, exige également une majorité des deux tiers. Parce que le nombre de membres dans la salle peut varier à différents moments de la semaine, la mention « majorité des deux tiers » est interprétée comme étant les deux tiers des membres votants de la Conférence qui sont présents, pourvu que le total des votes puisse constituer un quorum de la Conférence.
Après que l’on a voté sur une proposition, le ou les représentants de l’opinion qui n’a pas prévalu auront l’occasion de prendre la parole et d’exprimer leur position. Si la proposition est adoptée par les deux tiers des votants, un droit de parole est accordé à la minorité. Si la proposition reçoit un vote majoritaire, mais n’est pas adoptée, en l’absence d’une majorité des deux tiers, les membres de la majorité peuvent s’exprimer.
N’oubliez pas que le fait d’accorder le droit de parole aux opinions minoritaires après le vote, quand elles ne peuvent plus être réfutées, est une perte de temps, car cela peut forcer la Conférence à reconsidérer une question qui aurait très bien pu être décidée en premier lieu si elle avait été examinée sous tous ses angles.
(Approuvées au commencement de chaque Conférence)
– Les membres désirant prendre la parole font la file au microphone et s’adressent au président.
– Chaque personne peut s’exprimer pendant deux (2) minutes.
– Personne ne peut prendre la parole une deuxième fois sur un même sujet avant que tout le monde désirant s’exprimer ait pu le faire une fois.
– Une discussion complète d’une recommandation devrait avoir lieu avant chaque vote.
– Tout le monde a le droit d’exprimer son opinion. Toutefois, si quelqu’un a déjà exprimé le même point de vue, il n’est pas nécessaire d’aller au micro pour le répéter.
– L’expérience nous enseigne que les actions prématurées (comme la modification d’une proposition au tout début de la discussion ou une demande de vote hâtive) peuvent détourner l’attention du sujet discuté et, par le fait même, causer de la confusion ou du retard dans les affaires de la Conférence.
Pour faire une proposition, venez au micro et adressez-vous au président. Il y a différents types de propositions qui nous aident à dégager une conscience de groupe éclairée. Les règles précises qui les gouvernent sont décrites à la page Résumé des procédures de la Conférence.
Ajourner une proposition remet la discussion à une date ultérieure durant la même Conférence.
La proposition de renvoi au comité renvoie une requête ou une proposition au comité du Conseil ou au Conseil sociétaire approprié pour être réexaminée. Une proposition de renvoi au comité doit être appuyée, et elle peut être discutée et modifiée.
La demande de vote interrompt les débats le temps que les membres de la Conférence décident s’ils vont passer directement au vote ou poursuivre les débats.
Une proposition voulant qu’on reconsidère le vote ne peut être déposée que par un membre dont l’opinion a prévalu au vote, mais elle peut être appuyée par n’importe qui. Si la majorité décide de reconsidérer le vote, les débats complets, pour et contre, reprennent.
Il est possible qu’une Résolution de la Conférence résulte d’une proposition de l’assemblée adoptée en session plénière, mais toute question qui tombe sous la compétence d’un comité de la Conférence devrait d’abord passer par ce comité de la Conférence, pour que le sujet soit dûment pris en considération. Les propositions de l’assemblée peuvent être faites à tout moment durant la Conférence sauf durant les séances d’échange de vues. Toute proposition de l’assemblée touchant les affaires d’un comité qui n’a pas encore terminé son travail sera considérée comme irrecevable. Quand une proposition de l’assemblée est entendue, celui qui la présente a deux minutes pour donner les raisons qui l’ont motivée, après quoi le président demande s’il y a une proposition voulant que la Conférence refuse de considérer la proposition
de l’assemblée.
La proposition voulant qu’on refuse de considérer une proposition de l’assemblée se fait sans commentaire.